Section 1 : De quelle façon les gouvernements utilisent-ils les logiciels?

Section 1 : De quelle façon les gouvernements utilisent-ils les logiciels? #

Les logiciels au sein du gouvernement : Cas d’utilisation #

Les gouvernements utilisent des logiciels à des fins administratives, financières et opérationnelles très variées, qu’il s’agisse de services destinés au public, de la gestion des marchés de l’État ou du courrier électronique sécurisé. Ces cas d’utilisation incluent, sans toutefois s’y limiter, les exemples ci-après :

  • Prestation de services directement aux citoyens (délivrance de permis et de licences, suivi des questions citoyennes).

  • Traitement des droits et paiements (impôts fonciers, amendes, etc.).

  • Renseignements opérationnels (suivi du rendement des unités opérationnelles, des programmes et des services).

  • Gestion des données (Portail de données ouvertes).

  • Gestion des ressources humaines (administration de la paie et des avantages sociaux, acquisition de talents).

  • Gestion des actifs (suivi de l’équipement et de l’infrastructure tout au long de leur cycle de vie, modélisation des scénarios de risques et de coûts).

  • Gestion des achats (lancement d’appels d’offres, gestion des relations avec les fournisseurs).

  • Communications (gestion du contenu, gestion de l’ordre du jour et des réunions, services d’alerte d’urgence).

Unicité des logiciels gouvernementaux #

Le contexte gouvernemental présente des exigences uniques en matière de logiciels. Le processus d’obtention et de mise à niveau des logiciels – et la conception des logiciels proprement dits – présente des caractéristiques particulières dans le secteur public. Le gouvernement exige des logiciels qui :

  • sont très fiables;

  • sont suffisamment sécuritaires pour stocker des données sensibles ou des renseignements permettant d’identifier des personnes;

  • peuvent être obtenus conformément à la législation sur les marchés de l’État;

  • peuvent être budgétisés en amont, généralement des années à l’avance (comme pour les achats gouvernementaux en général);

  • peuvent être intégrés aux systèmes informatiques et aux environnements numériques existants;

  • respectent la réglementation et les normes propres à une administration, notamment les exigences en matière de résidence des données (c’est-à-dire l’hébergement des données sur des serveurs locaux par opposition au stockage basé sur l’informatique en nuage à l’extérieur de l’administration) ou le respect des exigences en matière de langue et d’accessibilité.